Wikileaks : Concurrence

Je vous suggère d'écouter ce documentaire intéressant sur Wikileaks pour mieux comprendre d'où viennent les acteurs principaux entourant le chaos médiatique des derniers jours. Et s'il vous plait, ne tombez pas dans le sensationnalisme idiot des titres de manchette tels que «Cyberwar I» et autres!

Je suis heureux de voir l'arrivée d'OpenLeaks. Je vois d'un bon œil ce fork sur le long terme. Peut-être permettra-t-il de déterminer la solution la plus intéressante et viable pour contrer la censure. Reste à voir quel en sera le modèle...

Par ailleurs, comment est structurée l'architecture interne du réseau d'échange de Wikileaks ou de Openleaks? On parle de VPN vers des serveurs proxy en suède. Une fois de plus, il est question de faire confiance à un point centralisé, un opérateur, et une porte pour arrêter des agents du gouvernement... Il est difficile de garantir l'anonymat (ou pseudonymat) à un individu qui offre des documents. Comment savoir si on ne parle pas directement à quelqu'un qui voudrait voir cette information disparaitre et aurait mis en place un faux site web ou carrément prit le contrôle du site?

À mon avis, ils devraient penser à un modèle à la SETI@Home qui intégrerait du routage en oignon (voir: I2P, Tor, Freenet) où les gens peuvent participer avec leur ordinateur, très simplement. Ce n'est pas les moyens techniques qui manquent! Si ils veulent être vraiment démocratiques, il faut laisser les gens voter selon les informations qu'ils supportent avec leur débit réseau, capacité de calcul et espace disque. Pourquoi ne pas intégrer le tout avec Diaspora pour alimenter la discussion? Les solutions sont infinies...

Le modèle énoncé ci-dessus permettrait à tous de participer à la propagation du contenu en plus d'être un point d'entrée dans le réseau pour de nouvelles informations. Il n'est plus nécessaire de faire confiance à qui que ce soit directement. Personne ne sait qui est son intermédiaire/interlocuteur direct. L'information y est automatiquement propagée selon la demande sans qu'on puisse savoir où elle se trouve précisément, pas même sur son propre disque. La beauté de la chose demeure la possibilité de bâtir un lien de confiance avec un pseudonyme au fil du temps!